Sleeck
Au vu de la place particulière qu’occupe Bali sur le plan du tourisme mondial il était logique qu’elle ne passe pas à côté de la déferlante planétaire du Graffiti. C’est effectivement le cas et les 3 dernières années ont vu l’explosion des Graffs sur les murs et les maisons balinaises. Portés au début par des artistes internationaux venus savourer des vacances ou une retraite artistique sur ce temple de la beauté, la scène Graffiti est aujourd’hui bien représentée par la jeune génération Balinaise qui perpétue à sa façon l’extraordinaire héritage culturel de leurs ancêtres. Rencontre avec Sleeck, l’un des street artistes les plus emblématique de la scène Balinaise actuelle.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Bonjour, je suis Sleeck, je viens de Bali, j’ai 30 ans. Je suis un artiste-peintre, graffeur. Mon père était également peintre traditionnel.
Quelles sont vos techniques de travail ?
Je peins à la bombe sur les murs et aussi sur Canevas. Notamment des mandalas.
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Je suis inspiré par la religion, ma culture. J’ai grandi avec des temples et les dessins religieux. Je trouve la symbolique très positive, la protection, le respect de la nature.. C’est ce que je veux retranscrire sur les murs.
Qu'est-ce qu'être un artiste Balinais aujourd'hui ?
L’énergie ici est très forte. On appelle Bali, l’île des Dieux. De temps en temps je ferme les yeux et je rêve... Ma peinture vient de mes rêves, est inspiré par ma terre. L’art est partout à Bali.
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Au milieu de cette peinture est la main, la main du destin avec le 3e Œil. A gauche le Soleil, à droite la lune. En haut vous avez le OHM car OHM est l’univers. Les autres symboles proviennent de différentes religions, hindouiste bien sur mais aussi Égyptiennes, bouddhistes... La main peut aussi rappeler la main de Fatma de la religion musulmane... La symbolique générale du graff est que tu tiens ton Destin dans ta main.